Bien apprendre la musique

Nous vous faisons part dans cette page de nos meilleurs conseils pour votre apprentissage de la musique.

A usage des débutants tout particulièrement... et aussi des rappels intéressants pour les plus expérimentés !

Commencer l'apprentissage de la musique, c'est choisir d'acquérir la maîtrise d'un art d'une diversité inouïe et accessible à tous. Il ouvre toutes grandes les portes de cultures du monde entier ; c'est aussi une opportunité de créer des liens humains en tous genres.
Pour peu que l'élève ait conscience d'un certain nombre des bonnes pratiques énumérées ci-dessous, et qu'il les applique, ses progrès rapides sont garantis. Ils reposent sur le maintien à long terme de la cohérence entre son entraînement personnel et les cours suivis avec son professeur.

1. Tous les jours
L'apprentissage de la musique, solfège ou un instrument, c'est un peu comme celui de la lecture et de l'écriture, ou encore d'une langue étrangère : il faut s'entraîner tous les jours. Les éventuelles difficultés que l'élève pourrait craindre au début de sa formation, réellement ressenties ou issues de la croyance collective, s'évanouiront rapidement.

Ainsi, les spécificités de la musique vont s'intégrer en profondeur, petit à petit, dans le cerveau de l'élève, au point de devenir des automatismes. Qui imaginerait demander à un enfant d'apprendre à lire sur la base d'un seul cours d'une heure par semaine !

Ainsi, la règle d'or et la meilleure garantie de progrès rapides, c'est de jouer tous les jours. Fatigué ? pas envie ? une soirée chargée après une journée qui ne l'est pas moins ? Au pire, 5 minutes suffisent !

Pourquoi ? L'apprentissage d'un morceau de musique, quel que soit l'instrument, fait appel à la "mémoire d'entraînement inconsciente". C'est le type même de mécanisme que nous mettons en pratique lorsque nous découvrons une nouvelle activité : cuisine, jeu vidéo (à la façon de Guitar Hero), accrobranche, découverte du tableau de bord et de la conduite d'une nouvelle voiture, etc. L'exécution d'un morceau de musique requiert en premier une certaine dextérité qui, à force de répétitions et de "mémorisation inconsciente", va devenir naturelle pour l'élève qui l'interprète régulièrement. Si l'élève ne joue pas pendant plusieurs jours, il aura l'impression d'avoir à ré-apprendre ses morceaux à chaque fois qu'il touchera à son instrument. D'où la sensation d'une activité laborieuse et, petit-à-petit, le découragement s'installe.

Nos conseils :

• Garder l'instrument facilement accessible (hors de son étui)
• Maintenir une place toujours installée à l'élève pour son entraînement quotidien
• Choisir un modèle d'instrument plutôt facile à jouer. Eviter les pianos au jeu difficile, les guitares trop grandes à cordes en acier, les flûtes bon marché mais injouables, etc.

2. La position
Il est bon de se rappeler que la bonne position pour l'utilisation d'un instrument résulte d'un affinage de techniques mises au point par nos ancêtres, et qu'il est bon pour notre apprentissage d'en tenir compte ; de les respecter pour en tirer le meilleur dans notre pratique de l'instrument !

Pour les enfants, tout comme l'apprentissage d'un morceau, une bonne position s'acquiérera au fil des années, au fil des corrections progressives communiquées par le professeur et répétées régulièrement. L'avantage, c'est qu'une fois qu'elle fait partie de la mémoire musculaire, la position ne s'oublie pas. Un peu comme pour apprendre à faire du vélo ou à nager. C'est un repère pour réussir l'interprétation des morceaux.

C'est ce qui fait qu'un musicien est sensible, s'il n'y est habitué de temps à autres, lorsqu'il change d'instrument.

Pour les adultes qui ont déjà dans leur mémoire musculaire une position pas nécessairement académique, nul problème ! L'idée n'est pas de chercher à la corriger à tout prix, car elle risque d'être douloureuse et pas forcément porteuse de progrès. Le professeur cherchera à effectuer des corrections par petites touches permettant à l'élève l'amélioration d'une technique avec un minimum de difficultés, mais qui lui permettra d'accéder à certains types de morceaux. Dans les cas extrêmes, mieux vaut renoncer à certains morceaux plutôt que de se faire mal !

3. Pour les parents : suivre son enfant

4. Nul besoin de chercher à maximiser les heures de cours.

L'entraînement au métronome.

Patience dans la durée.
C'est bien tout le plaisir de Guitar Heroe : après quelques heures d'entraînement, l'écoute est tout de suite plaisante.
Ce qui n'empêche le débutant d'avoir accès à une source de plaisirs partagés : duos, etc.

Jouer à plusieurs.

Vaste question souvent posée à nos professeurs ! La réponse est propre à chaque élève, ses moyens, son niveau, son contexte familial.

Pour les débutants, cette question est cruciale car ils n'imaginent pas toujours l'étendue des possibles. Un certain nombre de considérations sont valables pour tous, c'est pourquoi nous souhaitons les partager ici avec vous afin de vous aider à franchir le pas.

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